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L'histoire
de la danse est parcourue par la récurrence d'inventions de
systèmes d'écritures. Cette
recherche d'une représentation écrite du mouvement est
toujours restée à la marge, situation d'autant plus
paradoxale que l'art chorégraphique porte dans son étymologie
même la notion de graphie, d'écriture.
De la Renaissance à notre époque, la pratique d'une
écriture a été alternativement admise et rejetée.
Les notations antérieures au XXème siècle, trop
succinctes ou trop figées autour d'un vocabulaire nécessairement
destiné à évoluer, ont fixées leurs propres
limites et la durée de leurs existences.
C'est à la charnière de ce siècle que s'est matérialisée
l'idée que l'écriture devait s'appuyer non plus sur
des codes propres à des styles de danse mais se structurer
autour des éléments constitutifs du mouvement, et ainsi
tendre à l'universalité.
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